Intelligence artificielle : les non-dits

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Intelligence artificielle : les non-dits

1. Le chemin compte autant que la donnée

Anthropologie  |  Philosophy

La paléo­anthropologie rappelle que l’apprentissage a toujours reposé sur un chemin – mentorat, essais-erreurs, esprit critique. Recevoir une réponse prête-à-l’emploi (prompt → résultat) court-circuiterait ce processus. Pour une fiduciaire, cela signifie :

  • Former les équipes à vérifier, pas seulement à « demander » à la machine.
  • Tracer l’origine des chiffres : qui a produit la donnée, quel Algorithm l’a transformée ?
  • Valoriser l’expertise humaine qui donne sens aux résultats.

2. Impacts cognitifs : attention, plasticité et « intoxication par la hâte »

Psychologie  |  Progrès

Bombardés d’informations générées par iA, nos cerveaux risquent une dépendance à la gratification immédiate bonpourlatete.com. Dans la tenue de compte ou le conseil fiscal, cela peut se traduire par :

  • Biais de confirmation : accepter la première réponse « plausible ».
  • Perte d’engagement : déléguer tout raisonnement à l’outil.
  • Risque d’hallucinations : chiffres inventés qui semblent cohérents.
  • Bon réflexe : instaurer un double contrôle systématique (humain ↔ machine).

3. Le défi philosophique : préserver la culture comptable

La culture finit toujours par « manger la stratégie au petit-déjeuner » disait Peter Drucker bonpourlatete.com. Si la philosophie ne cadre pas l’usage de l’AI, l’expertise comptable pourrait se réduire à un simple bouton. Questions à se poser :

  1. Qui contrôle l’algorithme ?
  2. Quels critères d’éthique intègre-t-on ?
  3. Comment maintenir la confiance client-fiduciaire ?

4. Applications concrètes pour la Fiduciaire Reddani à Nyon

Pour la Fiduciaire Reddani à Nyon, l’intégration de l’intelligence artificielle se décline en quatre axes complémentaires. D’abord, l’automatisation de la saisie passe par l’usage de gabarits uniformes associés à des outils OCR couplés à des modèles de langage (LLM) ; ces derniers pré-codifient les données, réduisant ainsi les interventions manuelles et les risques d’erreur.

Ensuite, la sécurisation des informations s’appuie toujours sur des procédures ISO et un cryptage robuste, mais se voit renforcée par des algorithmes de détection d’anomalies capables d’identifier en temps réel toute activité suspecte.

Troisièmement, le conseil personnalisé reste ancré dans un entretien annuel approfondi avec le client, tandis que l’IA analyse les flux de trésorerie et propose des projections prédictives pour affiner la stratégie financière. Enfin, la veille réglementaire, traditionnellement assurée par une lecture attentive des bulletins officiels, bénéficie d’agents intelligents qui surveillent en continu les mises à jour fiscales et alertent immédiatement l’équipe comptable.

Ainsi, les solutions « low-tech » existantes demeurent la base solide sur laquelle les capacités avancées de l’AI viennent se greffer, créant un écosystème où la technologie renforce l’expertise humaine plutôt que de la remplacer.

Conclusion : un humanisme comptable augmenté

L’intelligence artificielle offre un progrès formidable, mais elle exige une vigilance anthropologique et philosophique. Notre ambition est d’augmenter et non de substituer l’expertise humaine grâce à des algorithmes transparents et éthiques.

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